Née à Nantes en 1983, Amélie Scotta est une artiste plasticienne travaillant entre la France et la Belgique. Après un diplôme à l’HEAR de Strasbourg et un master dans l’option dessin de l'école de La Cambre à Bruxelles en 2016, elle poursuit sa recherche dans différentes résidences artistiques : The Moonens Foundation à Bruxelles, la Casa de Velázquez à Madrid, la Cité Internationale des Arts à Paris, les RAVI à Liège etc. L'artiste est lauréate du Prix Cocof et du Prix Carré sur Seine en 2020, du Prix artistique international de la Ville de Tournai en 2021, et son travail est régulièrement exposé en Belgique et à l’étranger.
Pour cette exposition personnelle à la Michèle Schoonjans Gallery à Bruxelles, Amélie Scotta s’est intéressée aux mécanismes de formation des villes et à l’idée d’un mouvement perpétuel de l’architecture, dans lequel construction et aménagement génèrent aussi destruction et chaos. En centrant son attention sur tous les éléments qui « fabriquent » les bâtiments (bâches, échafaudages, excavations etc.), elle fige des constructions éphémères n’ayant pas vocation à être regardées et qui constituent les traces d’une architecture en devenir. Ces structures de lignes et de drapés en mouvement ne sont pas sans évoquer le squelette ou la peau et parlent de la ville comme d’un organisme vivant.