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Même les oiseaux ne naissent pas sans tête

Expositions

Dans cette exposition, François Marcadon s’interroge sur notre rapport au corps en travaillant sur des supports classiques comme le dessin, mais aussi sur d’autres supports plus inhabituels. 


L’artiste associe à travers l’encre et l’aquarelle sur papier des éléments d’une banque d’images recueillies sur le temps en y ajoutant de temps à autre des éléments imaginaires. Ensemble, ces dessins constituent une sorte de mythologie personnelle. Les dessins n’ont pas de titre afin de ne pas influencer le spectateur.


Il adopte la même méthode dans un dessin d’1m50 fixé au mur dans une zone ovulaire peinte en bleu. Cette icône de vache grandeur nature parée de fleurs et de feuillages et protégé d’un col doré et d’un foulard à pois interroge : est-elle l’objet d’un sacrifice ou la gagnante d’un concours de bovidés ? Le dessin évoquerait-il le folklore suisse ou même indien ou sort-il tout droit d’un conte pour enfants ?


À mi-hauteur dans la galerie est accroché un étrange trophée de chasse, moulé à l’image de l’artiste. Nullement perturbé par le poisson dans son crâne, il affiche un sourire qui interpelle le spectateur. Ce sourire et la couleur rose sont tous deux symptomatiques dans le système de représentation d'un corps et plus spécifiquement d'un autoportrait.


Enfin, le vase de fleurs blanc affiche de nombreux défauts : il n’a pas de forme définie ni totalement assumée, et c’est là tout l’enjeu de la pièce. L’artiste a opté pour un vase fait main à l’esthétique peu attractive qu’il a recouvert de taches noires qui donnent à l’œuvre son nom Vase à verrues.


Infos pratiques

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