Ixelles compte 2 universités réputées : l'Université libre de Bruxelles (ULB) et la Vrije Universiteit Brussel (VUB). Les milliers d'étudiants présents sur les campus contribuent à la vitalité des quartiers sud de la commune et au maintien d'une tradition estudiantine et culturelle intense.
Les 2 campus sont reliés par l'avenue de l'Université. A mi-chemin entre les deux entités se trouvent le cimetière d'Ixelles et son rond-point, dont l'offre commerciale est riche et variée. Le quartier se structure également autour de la chaussée de Boondael qui un des axes historiques de la commune. Essentiellement résidentiel et commercial, la vie estudiantine rythme la vie de ce quartier .
L'histoire de l'Université libre de Bruxelles est étroitement liée à celle de la Belgique. A la création de l'Etat Belge en 1830, il existe trois universités d'État : Gand, Liège et Louvain. Bruxelles, bien que promue au rang de capitale, restait dépourvue d'enseignement universitaire. Pierre-Théodore Verhaegen, avocat bruxellois, est à l'origine de la création de l'Université libre de Bruxelles.
Le 20 novembre 1834, l'Université libre de Belgique - ce fut son premier nom - inaugure sa première année académique dans l'ancien Palais Granvelle.
La rue des Sols fut le premier siège de l'Université entre 1842 et 1928. À partir de 1842, elle allait s'appeler Université libre de Bruxelles: un terme géographique changeait, mais l'adjectif "libre" demeurait. Il était essentiel.
Installée sur le plateau du Solbosch après l'Exposition Universelle de 1910, l'Université Libre de Bruxelles a façonné l'histoire du quartier qui abritait déjà le cimetière.
En 1969, l'ULB se scinde et la VUB — sa soeur néerlandophone — s'installe sur les anciennes plaines des manoeuvres, non loin des casernes militaires d'Etterbeek.
Aujourd'hui, l'ULB et la VUB accueillent plusieurs milliers d'étudiants. Elles organisent de nombreux cycles de conférences et constituent un pôle de développement et d'emploi majeur à Ixelles.
